ANI - Le Premier ministre Najib Mikati a demandé au ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib de convoquer le chargé d'affaires de l'ambassade d'Iran à Beyrouth et de s'enquérir du discours du président du Parlement iranien, Mohammad Baqir Ghalibaf, selon lequel Téhéran est prête à négocier avec la France concernant la mise en oeuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU.
Mikati a demandé au ministre des Affaires étrangères d'informer le chargé d'affaires iranien de la position libanaise à cet égard.
Le Premier ministre a été surpris par une récente déclaration du président du Parlement iranien, Mohammad Baqir Ghalibaf, selon laquelle Téhéran est prête à négocier avec la France concernant la mise en oeuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU.
Il a déclaré : « Nous sommes surpris par cette position, qui constitue une ingérence flagrante dans les affaires libanaises, et une tentative d'établir une tutelle inacceptable sur le Liban", notant que "nous avions informé le ministère iranien des Affaires étrangères et le président du Conseil de la Choura lors de leur récente visites au Liban de la nécessité de comprendre la situation libanaise, d'autant plus que le Liban est soumis à une agression israélienne sans précédent, et nous travaillons avec tous les amis du Liban, y compris la France, pour faire pression sur Israël pour qu'il cesse le feu".
Il a poursuivi : "Les négociations pour la mise en oeuvre de la résolution 1701 sont entreprises par l'Etat libanais, et chacun est tenu de le soutenir dans cette direction, et non de chercher à imposer de nouveaux mandats qui sont rejetés par toutes les considérations nationales et souverainies".
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