ANI - Le bureau de presse de l’ex-Premier ministre, Fouad Siniora a expliqué que "certains médias utilisent un langage non précis et incorrect concernant la position de Siniora sur la décision de la Ligue arabe de retirer le nom du Hezbollah de la liste du terrorisme".
Il a déclaré dans un communiqué : "Le Hezbollah est représenté au gouvernement et au parlement, et au Liban nous n'avons pas une telle position, et les jours prouveront selon l'expérience si cette décision de la Ligue arabe était hâtive ou correcte. Cette classification n'est pas une classification libanaise, le Hezbollah participe au gouvernement et au parlement."
Il a ajouté : "Sur le plan de la Ligue arabe, s'il y a un consensus pour parvenir à cette position, il serait plus opportun de vérifier les avantages pour le Liban et le Hezbollah car ces propos se reflètent positivement sur le Hezbollah et sur le Liban, s'il y a un consensus à ce sujet en échange de certaines choses spécifiques."
Concernant les affrontements dans le Sud, il a déclaré : "Le problème est chez Israël, car il y a un certain nombre de dirigeants en Israël qui ont des positions intransigeantes et Netanyahu a intérêt à ce que la guerre se poursuive et s'intensifie afin d'échapper à la sanction intérieure. Nous ne faisons pas non plus confiance à Israël pour arrêter la guerre si elle s'arrête à Gaza. Nous ne faisons pas du tout confiance à Israël pour respecter le cessez-le-feu."
Il a dit: "La question ne concerne pas le Hezbollah. Et le Liban est très soucieux de ne pas étendre la guerre. Nous mettons en garde contre l'extension de la guerre, car le Liban ne peut plus supporter l'éclatement de nouvelles crises en plus de ses crises. Et il ne peut pas se permettre de nouvelles guerres alors qu'il est arrivé à un point où il est détruit ».
Siniora a conclu : "Il est vrai que le Hezbollah peut infliger de lourdes pertes à Israël, mais nous devons nous demander quelles sont les pertes qui pourraient être subies par le Liban et s'il peut les supporter ?"
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