ANI - Aujourd'hui, les Français se sont rendus aux urnes pour voter lors d'élections législatives historiques qui pourraient porter la droite au pouvoir ou produire une Assemblée nationale incontrôlable.

La France est soumise depuis vendredi soir à une période de silence électoral qui a mis fin aux campagnes et interdit la publication de nouveaux sondages, plongeant la France dans une sorte de trêve, dans un climat tendu marqué par des insultes et des agressions physiques contre des candidats et des affichages, ainsi que des discours racistes et antisémites, selon "Russie Aujourd'hui".

Les bureaux de vote ont ouvert à 6h00 GMT en France métropolitaine, après que les électeurs de l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon dans l'Atlantique Nord, de Guyane, des Antilles, de Polynésie et de Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique Sud ont voté.

Le vote se poursuit dans les grandes villes jusqu'à 18h00 GMT, moment où seront publiées les premières estimations.

Plusieurs sondages publiés vendredi ont montré une forte compétition entre les trois blocs : le Rassemblement national et ses alliés à l'extrême droite, l'alliance de la "Nouvelle Union populaire écologique et sociale" à gauche, et le camp du président Emmanuel Macron au centre droit.

Les derniers sondages indiquent que l'extrême droite pourrait obtenir entre 170 et 210 sièges à l'Assemblée nationale, loin de la majorité absolue de 289 députés, suivie par la "Nouvelle Union populaire" avec 155 à 185 sièges, puis le camp Macron avec 95 à 125 sièges.

Mais les sondeurs restent prudents, car une participation record, peut-être la plus élevée depuis 25 ans, est attendue, sans qu'on sache encore à l'avantage de qui.

Pour faire barrage au Rassemblement national, plus de 200 candidats de gauche et du centre se sont retirés de circonscriptions où ils étaient en ballottage avec le RN au second tour, renforçant ainsi les chances de leurs adversaires.

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