ANI - Le grand mufti jaafarite, cheikh Ahmad Kabalan, a déclaré dans un communiqué que "laisser les centres d’hébergement sans sécurité nationale et sans aide humanitaire appropriée à ce moment décisif est une chose grave qui soulève mille questions". Il a ajouté : "Pour la nécessité nationale qui convient au projet politique et à la famille libanaise, je dis : l'aide nationale et l'aide gouvernementale doivent aller de pair. Offrir des services au compte-gouttes est une honte nationale. Le pays est une famille nationale et un intérêt historique, sans compter le prix de la douleur, du sacrifice, du partenariat et du destin. Laisser les centres de déplacement sans sécurité nationale et sans aide humanitaire appropriée à ce moment crucial est dangereux et suscite mille interrogations. Le moment est venu de la coopération, de la solidarité et de la confirmation de l'unité de la famille libanaise. Toute idée de projets de tentes d'accueil pour les déplacés met le pays au cœur de la catastrophe et ne sera jamais acceptée. Dans aucune circonstance, il n'est possible d'accepter un jeu de tri qui place les déplacés dans des tentes ressemblant à des prisons, alors qu'ils paient le prix le plus élevé pour la protection et la souveraineté nationales. La pression politique doit servir la souveraineté nationale et le partenariat islamo-chrétien. Les Israéliens vivent un dilemme dans le tourbillon de la guerre à la frontière sans issue."

Et cheikh Kabalan de poursuivre : "La résistance est une force souveraine à la hauteur de la famille nationale et de sa solidarité historique. Le champ de bataille et le combat à la frontière tracent des solutions nationales et sécuritaires à des prix dignes de la grandeur de la famille libanaise et de ses besoins souverains. L'horizon des solutions ne dépasse pas la 1701. L'ensemble de la solidarité nationale souligne les intérêts du Liban et sa souveraineté. Ce que font les frères dans le Mont-Liban, au sud et au nord, ainsi qu'à Tripoli, Akkar et la capitale, Beyrouth, est un signe d'honneur national. L'église est la sœur de la mosquée, et l'union vient de l'unité. L'histoire de ce pays restera couronnée des plus sacrés sens de solidarité, de constance et de sacrifice national."

  ================D.CH.