ANI - La coordonnatrice spéciale des Nations unies au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert et le commandant de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le général Aroldo Lazaro, appellent à "une solution négociée qui est la seule voie pour rétablir la sécurité et la stabilité que les civils des deux côtés de la Ligne bleue (ligne de séparation entre le Liban et Israël) souhaitent et méritent si désespérément. Le moment est venu d’agir en conséquence".
Ils l'ont annoncé dans une déclaration conjointe, accusant "le parti chiite pro-iranien, Hezbollah, d'avoir initié, depuis un an, le 8 octobre 2023, les tirs en lançant des roquettes sur les fermes de Chebaa, en violation de la cessation des hostilités et de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité".
"Une année au cours de laquelle beaucoup trop de vies ont été perdues, déracinées et dévastées, tandis que les civils des deux côtés de la Ligne bleue manquent de sécurité et de stabilité. Une année au cours de laquelle nos appels répétés à la retenue, à la protection des civils et au respect du droit international humanitaire, à un retour à la cessation des hostilités et à un processus politique ancré dans la mise en œuvre de la résolution 1701 sont restés lettre morte", ont-ils déploré, ajoutant: "Aujourd’hui, un an plus tard, les échanges de tirs quasi quotidiens se sont transformés en une campagne militaire incessante dont l’impact humanitaire est tout simplement catastrophique. Alors que les bombardements israéliens constants font désormais partie intégrante de la vie quotidienne au Liban et que le Hezbollah lance des barrages de roquettes et de missiles sur Israël, beaucoup trop de gens paient un prix inimaginable – de nombreux morts, encore plus de blessés et des centaines de milliers de déplacés".
Les deux responsables onusiens ont indiqué que "chaque missile ou roquette lancé, chaque bombe larguée et chaque raid terrestre mené éloignent les parties encore plus de la vision énoncée dans la résolution 1701 (2006), ainsi que des conditions nécessaires à la sécurité durable des civils des deux côtés de la Ligne bleue. Il est également clair que de nouvelles violences et destructions ne résoudront pas les problèmes sous-jacents ni n’amélioreront la sécurité de quiconque à long terme. Bien au contraire".
==========N.A.