ANI - Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a poursuivi ses entretiens à New York, où il a rencontré son homologue irakien, Fouad Hussein, qui a exprimé « la solidarité de l'Irak avec le Liban et à son entité, sa souveraineté, et son indépendance », et a affirmé sa « volonté d’apporter tout son soutien au gouvernement et au peuple libanais ».

Il a également dénoncé "l'attaque contre la capitale, Beyrouth, et la crise de déplacement provoqué par le conflit". Il a souligné "la nécessité de défendre et de soutenir le Liban dans ce conflit car laisser le Liban seul signifie que la confrontation s'étendra à d'autres pays". Il a également appelé à un "sommet arabo-islamique pour soutenir les peuples libanais et palestinien". Il a souligné l'importance de parvenir à une position arabe unifiée".

Bou Habib a rencontré le ministre des Affaires étrangères de Chypre, Constantinos Kombos, pour discuter des événements en cours. Le ministre chypriote a exprimé la position de son pays qui consiste à rejeter toute ingérence dans ce qui se passe dans l'intérêt de quelque partie que ce soit, et à ne pas utiliser les infrastructures de son pays à des fins militaires, sauf pour fournir une éventuelle assistance aux opérations d'évacuation, si le besoin s'en fait sentir.

Il a rencontré le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, qu'il a remercié pour son rôle de Haut-Commissaire aux droits de l'homme lors de la session du Conseil de sécurité et pour les informations approfondies qu'il a fournies sur les explosions d'appareils sans fil. Ils ont également salué "les positions des pays qui ont adopté le contenu du briefing au cours de la session". Le ministre a demandé "d'aider à créer un lobby international qui empêche l'utilisation du phosphore blanc et les attaques cybernétiques et électroniques, en travaillant à l'élaboration d'un traité international, étant donné le danger que cela représente pour l'humanité toute entière".

Bou Habib a rencontré le sénateur américain Chris Murphy et ils ont discuté de « l’importance de réduire l’escalade sur le front libanais et de la manière d’avancer dans les prochains jours afin de restaurer la stabilité et le calme au Liban ».

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