ANI - Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa), Philippe Lazzarini, a exprimé sa préoccupation quant à une possible dégradation de la situation, affirmant: "Nous devons nous attendre au pire même si nous espérons tous que ce scénario ne se produira pas".
Cette déclaration a été faite aujourd'hui par Lazzarini, au terme de son entretien avec le président du Parlement, Nabih Berri, à Beyrouth, où il est en visite pour deux jours, selon ses dires.
Il a confirmé que "dans la bande de Gaza, tous les efforts sont concentrés sur un cessez-le-feu, ainsi que sur la libération des otages et sur la façon d'améliorer l'aide humanitaire que l'agence fournit".
"La discussion avec le président du Parlement libanais a porté sur la situation et la crise dramatique à Gaza et en Cisjordanie", a-t-il précisé, soulignant également son inquiétude quant à "l'extension du conflit au Liban, l'impact des tensions entre Israël et le Liban, et nous savons qu'un grand nombre de Libanais ont été déplacés, que ce soit dans le nord d'Israël ou dans le sud du Liban".
Lazzarini s'est attardé sur le travail de l'Unrwa "qui fait face à des attaques constantes". "Des pressions sont exercées pour démanteler l'agence, notamment par par la Knesset israélienne dans ce sens, et pas un jour ne passe sans que les installations ou les employés de l’Unrwa ne soient également visés à l’intérieur de Gaza", a-t-il conclu.
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