ANI - Alors que le Liban commémore les quatre ans de l'explosion dévastatrice du port de Beyrouth, la coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a rencontré les familles de certaines des victimes.
Les familles ont partagé leurs histoires de cette tragédie sans précédent qui a décimé des vies, des familles et des foyers. Elles ont raconté leur quête de vérité, de justice et de responsabilité, jusqu'à présent vaine, au cours des quatre dernières années. L'enquête sur l'explosion étant au point mort, elles et tant d'autres n'ont pas obtenu justice.
« La tragédie de l'explosion du port de Beyrouth a eu des répercussions dans le monde entier. Pour moi, entendre les témoignages des familles et témoigner de ce douloureux anniversaire est profondément émouvant », a déclaré Hennis-Plasschaert.
« Il est également angoissant de les voir à nouveau victimes de l'échec, jusqu'à présent, à rendre justice », a-t-elle ajouté. « Franchement, l’absence totale de responsabilité pour une telle catastrophe d’origine humaine est stupéfiante. On pourrait s’attendre à ce que les autorités concernées travaillent sans relâche pour lever toutes les barrières – structurelles ou politiques – mais c’est le contraire qui se produit. »
Dans ce contexte, la coordonnatrice spéciale a réitéré l’appel du secrétaire général de l’ONU à une enquête impartiale, approfondie et transparente pour garantir la vérité, la justice et la responsabilité. Elle a également souligné l’importance d’un système judiciaire indépendant et efficace au Liban, aux côtés d’autres institutions étatiques habilitées et efficaces.
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