ANI - Le ministère libanais des Affaires étrangères a condamné l’attaque israélienne survenue mardi dernier contre la banlieue sud de Beyrouth, lors d'une session d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU le 31 juillet 2024, convoquée par la Russie, la Chine et l'Algérie à la demande de l'Iran

Le ministère a qualifié l'attaque de « grave escalade » qui visait une zone résidentielle densément peuplée, constituant une violation flagrante du droit international, du droit international humanitaire et de la Charte des Nations Unies.

Le représentant permanent par intérim du Liban auprès des Nations Unies, Hadi Hachem, a réitéré l'engagement du Liban envers la légitimité internationale, son rejet de la guerre et son respect total de la résolution 1701.

Hachem a également souligné que la condition principale de toute initiative de paix dans le sud est la fin de l'occupation israélienne des fermes de Chebaa, des collines de Kfarchouba et des environs de la ville d'Al-Mari au sud du Liban.

« En outre, le Liban exige une résolution de ses réserves sur les points situés le long de la Ligne bleue et la fin des violations israéliennes de la souveraineté libanaise sur terre, mer et air », a ajouté Hachem.

Le ministère libanais des Affaires étrangères a également condamné les attaques israéliennes contre d’autres pays de la région, notamment l’assassinat récent à Téhéran, soulignant les intentions agressives d’Israël et son objectif d’élargir le conflit. Le Liban a enfin appelé le Conseil de sécurité à reconsidérer son approche avant qu’il ne soit trop tard.

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