ANI - Le Premier ministre Najib Mikati a condamné l’assassinat du chef du bureau politique du mouvement Hamas, Ismail Haniyeh ». C’est ce qu’il a déclaré au début d’une séance du Cabinet tenue ce matin pour discuter des développements urgents, à savoir, l’attaque israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.
Mikati a estimé que « l’assassinat de Haniyé augmente les inquiétudes et les menaces régionales ». S’attardant ensuite sur l’attaque israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth qui a fait 3 morts et 74 blessés, selon le ministère de la Santé, il a déploré le fait que « le Liban soit devenu une arène de guerre, de meurtres et de destruction ».
« Beyrouth est bombardée et la justice humaine est assassinée, le sud est toujours bombardé, incendié, des personnes sont tuées et déplacées et des villages sont détruit au vu et au sus du monde entier », a-t-il argué, condamnant fermement l’attaque contre la banlieue sud de Beyrouth et nous prévenons que la situation va empirer si l'ennemi continue son imprudence et sa folie criminelle meurtrière et si les pays concernés et l’ensemble de la communauté internationale ne se précipitent pas pour enrayer ce dangereux chaos ».
Il a présenté ses condoléances aux familles des victimes de Majdal Shams dans le Golan occupé, appelant « le monde, témoin des crimes d'Israël, à l'obliger à cesser le feu, à respecter les résolutions et les lois internationales et à mettre en œuvre la résolution 1701 ».
Il a déclaré : « Mon appel aux Libanais est que nous nous réunissions tous et soyons capables de prouver notre unité et de confirmer notre solidarité avec notre peuple et notre rejet de toute agression visant une région du Liban ». « Nous exigeons immédiatement la mise en oeuvre pleine et entière de la résolution 1701, et nous appelons la communauté internationale et les médiateurs de paix à être témoins de la vérité et à condamner le mensonge pour préserver la sécurité et la stabilité », affirmant que « nous resterons en contact constant avec les amis du Liban et les pays arabes en ce sens ».
« Le Liban ne veut pas la guerre, il veut préserver la dignité de son peuple et sa souveraineté sur terre, mer et air, sans aucune négligence de ses droits », a-t-il conclu.
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