ANI- Dans son communiqué publié mardi, le bureau politique Kataëb a souligné que « le silence sur les événements dans le sud Liban et les souffrances de sa population est devenu un crime contre un pays dont la souveraineté et la sécurité de son peuple sont violées ». «  Les caches d'armes dissimulées entre les maisons, comme celles découvertes à Adloun, ne contribuent en rien au soi-disant soutien de Gaza, mais au contraire, elles ouvrent la porte aux agressions israéliennes et transforment les Libanais en boucliers humains pour protéger ces armes », relève le communiqué.

Le parti Kataëb a réaffirmé « l'importance de donner suite à la pétition présentée par les députés de l'opposition, dans laquelle ils demandent au président du Parlement, Nabih Berry, de convoquer une séance parlementaire pour discuter de la guerre dans le sud du Liban et de ses répercussions ».

Le communiqué se termine en soulignant que « le parti Kataëb réitère la nécessité de mettre fin aux actions militaires émanant du Liban, de déclarer l'état d'urgence dans le sud, de confier le contrôle à l'armée et de la charger de répondre à toute attaque contre le Liban . Il est également crucial de travailler à la mise en œuvre des résolutions internationales qui garantissent la protection du Liban et des Libanais, notamment les résolutions 1559 et 1701, et de revenir à l'accord d'armistice signé en 1949 ».