ANI - Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a déclaré, dans un communiqué en réponse à une question concernant les attaques israéliennes contre le secteur agricole, les agriculteurs et les éleveurs dans les villages frontaliers, "qu'il a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations Unies à New York le 3 juillet 2024 par l'intermédiaire de la mission permanente du Liban auprès des Nations Unies".
La plainte contient des statistiques officielles sur le nombre d'incendies résultant de l'utilisation par Israël du phosphore blanc, qui s'est élevé à 683 incendies, et sur la superficie totale des terres brûlées, qui a dépassé 2 100 dounums (environ 2 100 hectares) pendant la période allant d'octobre dernier à la mi-mars de cette année, ainsi que la superficie des forêts et des terres agricoles endommagées, qui a atteint 6 000 dounums.
La plainte explique que "ces attaques systématiques constituent une violation flagrante de l'article 55 du Protocole additionnel I (1977) aux Conventions de Genève (1949), qui stipule que "pendant les hostilités, la protection de l'environnement naturel contre des dommages graves, étendus et durables doit être assurée".
Sur cette base, le Liban a demandé au Conseil de sécurité de condamner Israël pour avoir délibérément et systématiquement ciblé les civils et l'environnement naturel au Liban, et d'œuvrer pour s'assurer qu'il ne soit pas exonéré de toute sanction pour ces crimes, car l'absence de condamnation permettrait à Israël de poursuivre son agression sans aucune dissuasion.
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