ANI - Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a affirmé lors de la cérémonie commémorative pour le martyr Taleb Abdallah "Abou Taleb" que "la possibilité d'une invasion de la Galilée reste envisageable et probable dans le cadre de toute guerre qui pourrait être imposée au Liban".

Il a indiqué : "Pour nous, le martyre est une victoire et non une défaite, et ce qui représente la plus grande menace pour l'entité sioniste est que ceux qui l'affrontent sur le champ de bataille portent cette idéologie. Notre mouvement a la capacité de résistance, son environnement et son peuple, de sorte que nous ne laisserons pas tomber notre drapeau et ne serons pas affaiblis."

Il a ajouté : "Bien que la perte de hajj Abou Taleb et de ses compagnons soit une grande perte pour nous, nous nous consolons qu'ils sont partis martyrs et ont atteint leurs plus hautes aspirations, laissant derrière eux ceux qui portent le même esprit, la même détermination et la même réflexion. C'est pourquoi la réponse de la résistance à cet assassinat a été importante, pour dire à l'ennemi que cette unité, dont vous avez tué une partie des responsables, est devenue plus déterminée à affronter."

Sayed Nasrallah a souligné que "depuis le début de la bataille sur le front libanais pour soutenir Gaza, une énorme machine médiatique a travaillé à dévaloriser les réalisations et les sacrifices du front sud et des fronts de soutien, mais le front libanais de soutien continue ses opérations, infligeant des pertes humaines, matérielles, morales et psychologiques à l'ennemi et offrant également des sacrifices".

Il a considéré que "l'un des éléments les plus évidents de la puissance de l'impact du front libanais est les cris que nous entendons des dirigeants de l'ennemi et de leurs colons, et s'il n'y avait pas eu d'impact sur le front sud, nous n'aurions pas entendu leurs cris et leurs lamentations", expliquant que "l'armée ennemie cache ses pertes sur le front nord afin de ne pas subir davantage de pressions".

Il a expliqué : "Selon les dirigeants de l'ennemi, le front libanais a nécessité la mobilisation de plus de 100 000 soldats dans les forces ennemies et sans lui, il y aurait eu suffisamment de forces pour vaincre Gaza. Le front libanais a détourné les forces de l'ennemi de la participation à Gaza, dont une partie était des forces d'élite, car l'ennemi craint l'entrée de la résistance en Galilée, ce qui reste à l'ordre du jour en cas d'escalade du conflit."

Il a souligné que "le front libanais, en plus d'épuiser l'ennemi, a déplacé des dizaines de milliers de colons, en plus des pertes économiques et touristiques, au point qu'il y a pour la première fois une ceinture de sécurité au nord de la Palestine occupée", estimant que "l'image militaire, sécuritaire et dissuasive de l'ennemi s'est effondrée et son armée semble vaincue et épuisée ».

Il a fait remarquer qu'après 8 mois de combat, "l'ennemi parle de l'échec américain et britannique d'empêcher les combattants de la résistance yéménite de protéger les navires se rendant à l'entité sioniste, ce qui est un échec stratégique pour les deux plus grandes flottes du monde", insistant sur le fait que "la forte pression du front sud du Liban, en plus des autres fronts, affecte le front des négociations sur le résultat de la guerre."

Sayed Nasrallah a estimé qu’en raison de l'incapacité de l'ennemi sioniste à faire face sur plusieurs fronts, les États-Unis et la Grande-Bretagne se sont chargés du front yéménite, qui a révélé l'échec de Washington et de Londres à arrêter les opérations et l'incapacité de l'ennemi à y faire face", notant que "les combats épiques à Gaza et les pertes subies par l'ennemi ont révélé son incapacité à mettre fin à la bataille de Rafah assiégée et son échec face à la résistance."

Il a insisté sur le fait que "d'énormes pertes ont été subies par l'entité ennemie, humainement et stratégiquement, et elle ne pourra pas cacher la vérité à la fin, il y a 8636 handicapés selon les statistiques officielles, alors combien de morts et de blessés y a-t-il eu ?"

Il a enfin affirmé que "la vidéo publiée hier n'est qu'une petite partie de longues heures de survole de Haïfa."

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