ANI - Au cours des prières funéraires pour Pascal Sleiman, le patriarche maronite, le cardinal Béchara Boutros Rahi, a évoqué l'importance de la miséricorde et de la justice, déclarant : "Nous sommes les enfants de l'espérance, les enfants de la vie et les enfants de l'absence de peur. Et nous ne craindrons pas, et nous ne craindrons jamais."

À propos "du courage de l'épouse de Pascal", il a déclaré : "L'épouse de Pascal a remplacé la logique dominante, qui est la logique de la vengeance, de la représailles et de l'incitation à la haine, par ses propres mots, appelant au calme, à la confiance envers les forces militaires et de sécurité, en particulier l'armée qui a réussi à identifier les auteurs du crime. L'essentiel est de connaître les objectifs du crime et ceux qui se trouvent derrière. La vérité finira par apparaître. ».

Et d’ajouter : « Mais il est malheureux que les auteurs de ce crime soient des réfugiés syriens accueillis par le Liban avec humanité, alors que certains d'entre eux représentent désormais un danger pour les Libanais chez eux. Il est donc important de contrôler leur présence, et il incombe aux autorités libanaises de traiter cette question extrêmement grave par des moyens légaux et procéduraux, car le Liban, qui est aux prises avec des crises, ne peut pas supporter l'ajout d'un fardeau supplémentaire représentant la moitié de sa population, ce que même les plus grands États ne peuvent pas gérer."

Il a poursuivi : "Les commentateurs s'accordent à dire que la principale raison qui facilite le crime couvert politiquement par les influents est l'absence d'élection d'un président de la République, entraînant ainsi un état de désordre dans les institutions constitutionnelles et la prolifération des armes sur le territoire étranger. Qui profite de ce désordre et de la décision de guerre et de paix en dehors de la décision de l'État ?"

   ==============D.CH.