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Médecins Sans Frontières, don de soi au delà des mers et des océans

Enquête: Rima Youssef

Traduite de l'arabe par: Nayla Assaf


ANI - Le don illimité de soi consiste dans la prise l'initiative de consentir des sacrifices sans attendre de réponses en contrepartie.

L'Association médicale humanitaire "Médecins Sans Frontières" accorde les soins médicaux - avec à l'appui des moyens de haute performance - aux peuples victimes de crises abstraction faite de l'ethnie, de la religion et de l'appartenance politique. Cette association à but non lucratif accorde des aides aux personnes dans le besoin et adopte la neutralité, les éthiques médicales et les droits internationaux de l'Homme.

"Médecins Sans Frontières" accorde, avec en son sein près de 27 000 médecins du monde l'aide aux peuples victimes de violence, de négligence ou de crises, provoquées par les conflits armés ou les épidémies ou la malnutrition ou la privation de soins médicaux ou les catastrophes naturelles.

Des journalistes et des médecins ont fondé le 20 décembre 1971, à Paris, MSF. Le médecin Bernard Kouchner est l'un de ses principaux fondateurs. L'association a décroché le prix Nobel pour la paix en 1999 pour son action humanitaire pionnier. Ses bureaux sont ouverts aux Etats-Unis, à Paris, à Genève, à Barcelone, à Amsterdam et à Bruxelles.
Première mission au Liban

Cette mission a commencé en 1976 et s'est poursuivie jusqu'en 1984 lors de la guerre civile. MSF a contribué aux interventions chirurgicales dans plusieurs hôpitaux. L'association ne se soucie guère des bombardements et de la destruction. Des médecins libanais et étrangers en font partie.

En 1984, la situation sécuritaire a empiré et les membres de l'association se trouvaient en danger lors de la guerre civile. Ils ont été obligés de quitter le pays. En 2006 et après la guerre de juillet, ils sont revenus et ont poursuivi leur travail humanitaire sur le territoire libanais.

Hdeib: Des préoccupations, des problèmes et des campagnes de sensibilisation

La responsable médiatique de l'Association au Liban, Mirella Hdeib a estimé, lors d'une interview accordée à l'ANI que "depuis le début de la guerre syrienne en 2012, l'afflux des réfugiés syriens a constitué une pression énorme sur la société et l'infrastructure de santé au Liban. Nous avons constaté que ces réfugiés étaient presque démunis et ont vécu dans des circonstances défavorisées".

MSF a constaté que ses défis reviennent à la capacité des réfugiés à disposer de soins de santé primaires et de soins permanents, aux frais de l'association dont notamment les consultations et l'admission dans les hôpitaux via des accords signés avec ces derniers. Un grand défi réside au niveau des naissances normales. Des maladies chroniques sont remarquées dans les rangs des réfugiés.

Concernant les postes au Liban, Mme Hdeib a assuré que "4 bureaux existent dans la Békaa depuis mars 2012, à Hermel, à Ersal, à Baalbeck et à Majdel Anjar. Des soins de santé primaires sont fournis aux personnes souffrant de maladies chroniques. Des campagnes de sensibilisation sont organisées".

"A Tripoli et depuis février 2012, nous sommes à l'hôpital Dar el-Zahraa et en avril 2015 au dispensaire Al-Abdé. Nous accordons les soins de santé aux habitants de Jabal Mohsen au dispensaire Al-Zahraa depuis novembre 2012 et au dispensaire Al-Daawa à Bab al-Tebbané depuis 2013", a-t-elle ajouté.

"Au camp de Chatila, des services sont accessibles par les réfugiés palestiniens et syriens ainsi qu'aux groupes vulnérables. Un centre de santé existe pour la femme. 100 naissances sont enregistrées mensuellement. A Ain al-Helwé et depuis juin 2013, nous accordons des traitements de santé primaires. Un programme psychologique a également été mis en place. Nous l'avons remis à l'Unrwa en juin 2015", a-t-elle enfin précisé.

            =========N.A.

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