ANI- Le Conseil économique et social présidé par Charles Arbid a organisé mardi un débat sur le thème « les défis et les perspectives de l’Industrie libanaise » en présence notamment du ministre sortant de l’Industrie Georges Buchikjian et de nombreux représentants des organismes économiques.

Dans un mot de circonstance, M.Arbid a souligné que « l’industrie locale, malgré les défis auxquels elle fait face, a prouvé qu’elle est l’un des piliers de l’économie piliers »

Dans le même contexte, il a affirmé que l’économie ne pourrait pas reprendre son souffle loin d’une régularisation du fonctionnement des institutions étatiques. Une régularisation qui commencerait par l’élection d’un chef d’Etat », a-t-il poursuivi.

Selon lui, il y a beaucoup d’idées mais il faut passer à l’action. « Ce qui

 nécessite une prise de conscience de la part des politiques »

De son côté, le président de l’Association des industriels au Liban (AIL), a déploré la politique fiscale suive par le gouvernement qui accable l’industriel. Il a estimé qu’au lieu d’imposer des taxes, il est plus opportun d’identifier des plans économiques visant à stimuler les exportations et de réglementer le secteur.

Il a d’ailleurs rappelé que l’industrie est un partenariat entre les industriels et les travailleurs.  

Quant au ministre sortant de l’Industrie, Georges Buchakjian a rappelé qu’il a établi un partenariat unique entre les secteurs public et privé, et qu’il est maintenant temps de mettre en œuvre les propositions pour régler un ensemble de problèmes dont le secteur industriel a souffert au cours des dernières trente années.

Il a affirmé que « notre objectif aujourd’hui est de placer le Liban sur la carte industrielle régionale et internationale ». « Le secteur privé a fait un grand effort à cet égard, et aujourd’hui, c’est notre rôle en tant que gouvernement, députés et fonctionnaires de voir quelles sont les incitations afin que nous puissions protéger le principal pilier de l’économie libanaise, qui est l’industrie »

L.M.