ANI - Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a réitéré le rejet de la guerre par le Liban, appelant à "la mise en oeuvre de la proposition Etats-Unis - Europe de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah".

Dans un discours à l'Assemblée générale des Nations Unies, il a déclaré : « Nous réaffirmons la nécessité de mettre en oeuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU qui est essentielle non seulement pour la sécurité du Liban mais aussi pour celle d'Israël".

Il a poursuivi : « Il n'y aura pas de paix dans la région sans la mise en oeuvre de la solution à deux États. Au lieu de militariser le conflit, une solution diplomatique à la crise doit être trouvée ».

Il a averti que « la situation au Liban est de mauvais augure pour le Moyen-Orient », mettant en garde contre « une explosion majeure ».

Il a souligné que le Liban « fait face à une crise qui menace son existence, et ce que nous vivons est le résultat de l'occupation, qui est responsable de tous nos défis. Israël a éludé et ignoré la délimitation des frontières ».

Bou Habib a appelé à « un cessez-le-feu sur tous les fronts, car l'occupation israélienne brûle les terres agricoles au phosphore blanc, les rendant impossibles à cultiver pendant des années ».

Il a poursuivi : « Le retour des Israéliens dans leurs colonies ne se fera pas par les combats mais par un cessez-le-feu. Israël n'en a-t-il pas assez des guerres ? Quand donnera-t-il une chance à la paix au lieu de recourir à la violence ? Israël doit arrêter l'escalade pour éviter une explosion majeure ».

Il a souligné que « le meurtre de tout civil est une tragédie qui ne peut être ni acceptée ni justifiée ». 

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